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Je me suis toujours considéré comme assez banal. Mes notes ont toujours été, vous savez, bonnes, mais les professeurs du lycée me décriraient différemment comme étant calme ou secret. Ils disaient à mes parents que j’étais un suiveur et non un leader, que je devais lâcher prise et permettre à ma « vraie » voix de se faire entendre. Le problème, c’est que je n’ai aucun intérêt à être entendu. J’ai peur de la confrontation et je l’ai toujours été, alors je garde la tête baissée et mes pensées pour moi.
J’ai entendu parler de cette commande il y a quelques années et j’ai très vite conclu qu’elle convenait bien à quelqu’un comme moi. Je n’ai fait part de mes projets à personne et, dès le lendemain de ma majorité, j’ai postulé pour un apprentissage. J’ai été à la fois extrêmement surpris et totalement ravi lorsque j’ai découvert que j’avais été invité à un entretien.
J’ai emprunté un des costumes de mon père pour l’occasion. Je ne lui ai pas demandé la permission. Le matin de l’entretien, après son départ au travail, je suis simplement allé dans sa chambre, j’ai sorti le plus conservateur de ses costumes et j’ai passé l’heure suivante devant le miroir, nouant ma cravate et essayant de m’assurer que j’avais l’air présentable, adulte et consciencieux et toutes les autres choses dont j’étais vraiment sûr qu’ils me chercheraient. Pour être honnête, je n’avais jamais porté de costume auparavant, mais j’aimais plutôt son apparence. Je me sentais intelligent et, eh bien… chaud ! Je ne me suis jamais vraiment considéré comme sexy auparavant, mais c’était une bonne sensation, ce qui m’a un peu fait bander. Tellement dur, en fait, que le devant du pantalon était tout mouillé et j’ai dû le tamponner avec un morceau de papier de soie !
Quoi qu’il en soit, j’ai atteint le complexe, qui était immense, et j’ai été conduit dans une pièce par quelqu’un qui parlait à peine, puis laissé seul sur une chaise plutôt imposante au milieu de l’espace. La pièce elle-même était blanche ; si d’une blancheur aveuglante et si brillante qu’il était difficile d’en déterminer la taille.
Un homme d’âge moyen est alors entré par la porte. Il avait le crâne rasé et une barbe poivre et sel bien taillée. Ses yeux étaient comme des morceaux de glace et je me suis immédiatement senti dépassé. Il était impeccablement vêtu d’un costume d’un blanc pur si joliment coupé. Le nœud de sa cravate était parfait, absolument parfait. Je me suis immédiatement senti comme une boule de poils. Le costume de mon père me semblait soudain trop grand et démodé et on aurait dit que j’avais noué ma cravate dans mon sommeil ou quelque chose du genre. L’homme s’est assis à côté de moi et a relevé sa chaise, de sorte que ses jambes soient de chaque côté des miennes. Je pouvais sentir son eau de Cologne, qui était visiblement très chère. Puis il m’a dit qu’il s’appelait Maître Kamp… (plus d’info sur MasonicBoys sur Carnal+…)
